La préparation d’avant saison a déjà commencé en Allemagne, et les frères Nyokas ont déjà intégré leurs nouvelles équipes. Tout se passe pour l’instant pour le mieux, et du côté de Balingen, Markus Gaugisch n’a pas tari d’éloges sur sa recrue dans son premier speech à la presse de la saison.
Avec ses huit recrues, l’objectif du club sera « d’obtenir le maintien le plus vite possible, car cette saison quatre équipes descendront. Nous aurons deux matchs de plus à jouer, et cela compte au moment de créer un collectif. C’est pour ça que huit renforts, surtout quand nous avons huit départs, cela ne me parait pas de trop. »
Markus Gaugisch a ensuite donné son avis sur ses recrues, tout en s’arrêtant longuement sur sa dernière recrue en provenance de Créteil, Olivier Nyokas. « Il est notre dernière recrue, il n’a signé que mardi dernier. Nous l’observions depuis longtemps, sur des vidéos et nous nous étions déplacés pour le voir également » a-t-il confirmé. « Olivier est un joueur incroyablement explosif. Il n’est pas très grand, je crois qu’il ne fait qu’1m87, mais il compense par de grandes qualités physiques. Il est très dynamique, très athlétique, c’est vraiment un joueur d’un autre type. Il va nous apporter de la variété par rapport à nos deux autres arrières gauche, Fabian Böhm et Sascha Ilitsch. C’est ce qui m’a conforté dans ma décision, le fait qu’il nous apporte vraiment quelque chose d’autre. Bien sûr, il va falloir qu’il s’adapte, mais je crois qu’avec son coeur et ses qualités, il devrait nous apporter beaucoup. »
Mais Olivier Nyokas n’est pas le seul Français à avoir rejoint Balingen puisque Yann Polydore s’est lui aussi engagé pour les trois prochaines saisons. « Yann arrive de la deuxième division française, mais pour autant il est pétri de qualité. Il a eu besoin de ce passage pour se remettre dans le bon chemin après des blessures » a confirmé Gaugisch. « Il va falloir qu’il se fasse à un rythme de jeu beaucoup plus rapide. Sa densité physique va être un atout pour nous, en attaque comme en défense, et nous allons essayer de nous appuyer là dessus. » L’intégration au niveau de la langue ne devrait pas être trop un souci puisque « les deux Français ont la volonté de parler allemand très vite, ce qui montre qu’ils veulent s’impliquer à fond. Ils prennent tous les deux leur venue à Balingen comme une chance de jouer en Allemagne, et ils m’ont confirmé leur intention de la saisir très vite. «